Nans-sous-Sainte-Anne

notre petit paradis !

Un village dans une niche verte

 

> Situation 

Au creux d’une magnifique reculée composée de forêts de feuillus infinies et d’immenses roches de calcaire, voici le paisible village de Nans-sous-Sainte-Anne,  ce petit paradis a été façonné par  la nature et la main de l’homme. Et au fond de cette sublime vallée coule le Lison un affluent tempétueux de la Loue.

Que vous arriviez à Nans-sous -Sainte-Anne à pied par la vallée, en voiture par Saraz, ou par la route de Salins-les-Bains… votre oeil est immédiatement saisi par la beauté du lieu ! Cette nature dense et profonde à la forêt indomptée donne l’impression d’arriver au bout du monde… L’ensemble des maisons plutôt trapues et accueillantes autour du clocher « à l’impériale » de la petite église, donne un tel sentiment de plénitude que l’on imagine facilement le havre de paix parfait où l’on a juste envie de s’arrêter quelques moments pour profiter du petit brin d’air qui vient gazouiller au creux de son oreille.

 

> « La guerre des boutons»

Beaucoup de légendes, d’histoires, viennent mystifier ce lieu… nous ne retiendrons ici que le bref passage de Louis Pergaud.

Cet illustre écrivain passa donc une partie de son enfance à Nans, alors que son père était instituteur du village.  Il aurait puisé l’origine de son roman « la guerre des boutons » dans les rivalités entre enfants de Nans et ceux de Montmahoux, village voisin. … mais de cela, personne n’est certain !

Petit extrait de La Guerre des Boutons : 

 « Alors prenant son bout de craie au fond de sa profonde, haussé sur ses orteils aussi haut que possible, Lebrac inscrivit sur le lourd panneau de chêne culotté et noirci qui fermait le saint lieu, cette inscription lapidaire qui devait faire scandale le lendemain, à l’heure de la messe, beaucoup plus par sa crudité héroïque et provocante que par son orthographe fantaisiste : Tou lé Velrant çon dé paigne ku ! »

Louis Pergaud 1882-1915, auteur de La Guerre des boutons et des récits animaliers De Goupil à Margot, Prix Goncourt 1910.

 

> Dégustation, flâneries, visites et activités sportives !

A Nans-sous-Sainte-Anne, vous pourrez découvrir la source du Lison et l’ensemble des sites naturels environnants cités ci-dessous avec de nombreux sentiers de randonnées très bien balisés. 

Pour une journée d’excursion, plusieurs restaurants ainsi qu’une fromagerie et une épicerie offrent la possibilité de déjeuner et se désaltérer sur place avec des produits locaux !

Pour les activités de pleine nature, ne ratez pas la via ferrata, une des plus belle de la région ! Et pour les adeptes des pieds sous terre, les sites de pratique de la spéléologie vous apporteront de belles surprises.

A deux pas, une étape s’impose à la Taillanderie, ancienne fabrique d’objets tranchants qui a fonctionné jusqu’en 1969. La visite permet de compléter l’escapade avec une immersion au coeur des savoir-faire franc-comtois dans ce qui fût un authentique centre de production notamment de faux avec l’ensemble des mécanismes hydrauliques qui fonctionnent toujours dont un système de soufflerie unique au monde.

Une exposition permanente retrace aussi la vie et les conditions de travail dans cette usine entre 1865 et 1969.

Des sources à la source

 

> le site naturel 

La SOURCE DU LISON est un site naturel de grand intérêt au coeur d’un paysage préservé. 

Au pied d’une falaise de hautes roches calcaires dans le fond de la vallée encaissée, l’eau jaillit d’une grotte en une cascade intarissable, un spectacle fracassant et fascinant ! Les camaïeux de verts en été, ou multicolores à l’automne soulignent les phénomènes géologiques exceptionnels. Tout y est sauvage à souhait, indompté et préservé !

La source est une résurgence alimentée par un bassin versant de 100 km2 où les ruisseaux deviennent eaux souterraines qui s’infiltrent en pertes, gouffres ou dolines et finissent dans la source du Lison.

 

> Protection et refuge de biodiversité 

La source du Lison est le premier lieu à avoir reçu le classement de site naturel en France, suite à la première loi de protection de l’environnement, dite loi Beauquier* (avril 1906) prise en premier lieu pour la protection du site alors menacé – Depuis 1892 il figure comme site naturel d’exception dans les guides touristiques.

Un havre de paix où nombre d’espèces animales trouvent refuge, Faucon pélerin, Hibou Grand duc (qui bénéficient d’une protection européenne), le Martinet à ventre blanc et le Grand corbeau qui nichent dans les falaises du site. Bussard Saint-Martin, l’Alouette lulu ou la Pie-grièche écorcheur vivent dans les habitats ouverts. D’autres espèces de Vertébrés comme le Lézard vert et le Lézard des murailles trouvent élection dans les biotopes des pelouses sèches. C’est aussi le cas du Damier de la Succise, un papillon présent sur les extensions du site. Les ornières forestières hébergent le Crapaud sonneur à ventre jaune.

7 espèces de chauve-souris sont présentes sur le site, comme le Petit Rhinolophe, ou entres autres, le Grand Rhinolophe, la Barbastelle, le Minioptère de Schreibers, le Vespertilion de Bechstein, ou le Grand Murin.

*Charles Beauquier était un député du Doubs.

Quelques pistes pour la journée  

 

La source est le point de départ de randonnées vers le Creux Billard (cavité dû à l’effondrement d’une salle souterraine) et la Grotte Sarrazine (porche de 90 m de haut) et au delà Crouzet-Migette et le Pont du Diable. 

 

> La grotte Sarrasine

Aux pieds de la grotte sarrasine, une source alimentée par un réseau de lacs et de galeries souterraines, sort de la roche. Vous serez impressionné par cette énorme cavité creusée dans la roche, un gouffre de 90 mètres de haut ! Au pied du gigantesque porche se trouve l’entrée de la grotte, haute de 2 mètres, large de 10 mètres et juste après l’entrée de la grotte, un petit lac reçoit les eaux suintant des parois. 

Pour rejoindre la grotte Sarrazine, depuis la source du lison, traversez la rivière et suivez le balisage en place.

 

> Le creux billard

Le Creux-Billard, est un gouffre à ciel ouvert. Au départ, c’est une vaste salle souterraine dont la voûte s’est effondrée. Aujourd’hui, le creux fait plus de 80 mètres de haut !

Depuis la source du Lison, un petit sentier qui grimpe sur une centaine de mètres mène au Creux-Billard, le site se dévoile petit à petit pour arriver directement devant ce trou béant. Par temps pluvieux, l’eau jaillit par toutes les cavités, fruit de résurgences des ruisseaux et galeries souterraines.

 

> Le vieux château et le belvédère

Au sommet du mont se trouvent quelques vestiges de l’ancienne place-forte de Sainte-Anne, On découvre quelques ruines de vieux murs le long du chemin. L’écriteau “Vieux Château”, aide au repérage . Continuez jusqu’au belvédère qui vous offrira une vue à 360° permettant de comprendre rapidement l’importance de construire des sites de défense avec vue panoramique !

Car ce belvédère-là, se mérite ! Une petite randonnée de 2 kilomètres, pas difficile mais qui impose 300 mètres de dénivelé en fin de parcours. La vue est particulièrement belle sur le village et mérite bien quelques efforts.

 

> Le pont du Diable et son village de Crouzet-Migette

L’édifice se trouve au sud de Nans-sous-Sainte-Anne, pour le rejoindre deux solutions s’offrent à vous. Soit vous prévoyez la grande escapade et vous randonnez jusqu’au village de Crouzet-Migette, soit vous vous y rendez pas la route en voiture ou en vélo …

Le pont enjambe le ruisseau de Chateau-Renaud (reliant Crouzet-migette à Saint-Anne). Il est constitué de trois arches (en arc plein cintre) et culmine à 70 mètres au-dessus du ruisseau. Sa longueur totale est de 61,50 mètres. La clé de voute de l’arche principale à la forme sculptée d’une tête de diable…. 

Comme de nombreux ponts du diable en France, une légende nous conte une sombre histoire entre le constructeur du pont et le malin diable (…) nous vous laissons trouver la suite !

Une fois à Crouzet-migette profitez-en pour saluer notre partenaire « La Serpolette », Sylvie vous accueillera avec grand plaisir pour vous faire découvrir ces délicieuses tisanes et autres produits issu de plantes locales et préparées par ses soins !

Les temps forts annuels : Marché Gourmand organisé par la Taillanderie. De juillet à fin septembre le jeudi soir tous les 15 jours – 

 

 

Infos pratiques :

  • Musée de la Taillanderie à Nans-sous-Sainte-Anne – 10 kms de Myon
  • Tout public –
  • Ouvert toute l’année (sauf nov.>février) : Mars : Vac scol. + Wkd  14h>17h30 // Avril et oct : samedi et dim. 14h>17h30 // Mai : ts les jours (sauf lundi) 10>12h-14h>18h // Juin et sept. : ts les jours (sauf mer.) 10>12h-14h>18h // Juillet et août : ts les jours 10h>13h – 14h30>18h30
  • Tarifs : 7€ / E(4>16) 4€ / Tarifs groupe

. Musée de la Taillanderie, Creux de la Doye, 25330 Nans-Sous-Sainte-Anne
http://www.museedelatailladerie.fr
+33 (0)6 59 64 97 21